Agriculture et environnement 100.000 guides pratiques pour préserver la qualité de l’eau
Arvalis-Institut du végétal, en partenariat avec le Cetiom et l'Unip, propose, rassemblées dans des guides régionalisés, des dizaines de solutions concrètes et directement opérationnelles pour limiter l'impact des produits phytosanitaires sur la qualité de l'eau.
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La Directive Cadre sur l’Eau se fixe pour objectif le bon état écologique des eaux à échéance 2015. Selon Arvalis-Institut du végétal, pour réduire un risque de pollution de façon significative, il n’est que rarement nécessaire d’interdire l’emploi du produit en question. Par ailleurs, les pratiques culturales, même au sein d’un territoire « homogène » sont diverses, résultant de l’interaction entre des paramètres « imposés » (sol, climat, réglementation…) et des décisions prises par les agriculteurs en vue de répondre à une exigence de rentabilité et de protection de l’environnement. « Avec cette diversité de situations et de pratiques, il est logique que l’objectif de réduction des impacts sur la qualité de l’eau prenne des chemins techniques variés. »
Des outils de diagnostic ont été mis au point et permettent de choisir les solutions locales les plus appropriées pour limiter les pollutions ponctuelles comme les pollutions diffuses. Et, d’ici la fin du mois, Arvalis-Institut du végétal diffusera plus de 100.000 guides pratiques pour promouvoir des solutions concrètes pour réduire l’impact des produits phytosanitaires. « Une opération unique qui rassemble un concentré d’expertise technique. Des solutions concrètes relayées par plus de 100 partenaires de la distribution (coopératives et négociants,…), du développement (Chambres d’agriculture,…) et des services officiels. »
Première exploitation Hve de France Un article de l’Union témoigne de la première certification Hve délivrée en France. Stéphane Lebègue, céréalier ardennais, a ainsi reçu le label « Haute valeur environnementale » apparu dans le sillage du Grenelle de l'environnement. Stéphane Lebègue exploite 70 ha en blé, orge, colza, pois de printemps et betteraves. Il avoue un double objectif dans sa démarche : « montrer que nous autres agriculteurs sommes capables de produire juste et propre, afin de changer l'image que la société actuelle a du monde agricole et ensuite, gérer au mieux les intrants ». Concernant les engrais, il déclare faire beaucoup d'analyses en amont, pour des apports au plus juste. « Quant aux produits phytosanitaires, on n'en met jamais a priori mais sur la base de relevés d'observation qui permettent de savoir s'il faut déclencher un traitement ou pas. » Le certificat est délivré pour trois ans. Retrouvez l'intégralité de l'article derrière ce lien : Stéphane, céréalier écolo, premier certifié de France. |
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